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samedi, octobre 06, 2012

Les déboires du Saint-Esprit...

Ou les tribulations de ce Faucon crécerelle mal arrangé avec sa fracture de l'humérus dont l'immobilisation n'avait pas été une sinécure et qu'il  fallait reprendre à zéro
Première opération : le débarrasser de son carcan "flashy"
Puis nettoyer et désinfecter abondamment le champ d'investigation
Enfin penser à panser à nouveau la zone fracturée.  Mais comment immobiliser le membre alors que précisément en se débattant, le loustic n'arrête pas d'aggraver la situation déjà délicate ?
L'idée jaillit : une chaussette comme camisole... merci Fabienne
Maintenant reste le problème d'obtenir du patient qu'il ne bouge pas trop et surtout qu'il ne s’affaisse pas le coté atteint.  Qu'à cela ne tienne on va le suspendre...
Emballé, c'est pesé...
Poussez, poussez l'escarpolette (air connu)...
Le 357 vous salue bien...!

WARNING...

Cette technique rentre dans les "pratiques de haut vol" (si l'on peut dire) :  elle demande à la fois du personnel (2 voire 3 personnes surtout lorsque l'animal s'agrippe à qui mieux mieux à tout ce qui passe à sa portée) et ne donne pas toujours les résultats escomptés.  Pour preuve, le message de Fabienne (la généreuse donatrice de la chaussette) qui m'annonçait que peu de temps après, l'acrobate avait réussi à se libérer de sa camisole et gisait sur le plancher de la cage.  Donc si le bestiau ne coopère pas, bonjour la galère...Les psittacidés auxquels la méthode est couramment appliquée semblent plus réceptifs.